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Ci-dessus, à droite:de nombreux athlètes couvrent les Jeux en tant que journaliste après leur carrière olympique. Grâce aux Comités Nationaux Olympiques (CNO), le soutien existe aussi au niveau local, comme le rappelle Mikko Ronkainen, ancien skieur acrobatique finlandais, désormais professionnel du marketing. «Notre CNO propose un programme aux athlètes pour les aider à réfléchir à leur vie après le sport et leur apprendre comment combiner sport et éducation. Cette aide est précieuse», précise ce médaillé d’argent des Jeux Olympiques d’hiver de Turin 2006. «La voie de la transition n’est pas toute tracée. C’est un défi qui exige beaucoup d’efforts.» Chaque voyage touche à sa fin. Et comme Mikko Ronkainen le note, cela ne signifie pas qu’il n’y en aura pas d’autres. «Peut-être que ce qui me manque le plus c’est l’immense sentiment qui vous assaille une fois la course terminée: savoir que je me suis bien débrouillée. Dans la vie courante, ce bref et intense épisode qui suit l’épreuve est très rare. Pourtant, avec les réussites dans le travail ou les grands moments partagés en famille, avec ses enfants, éprouver une telle sensation demeure toujours possible. Désormais, je connais de nouveaux moments intenses dans ma vie.» ■REOVLUYEM OPILCY MREPVIQIEUWE 53