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DANIELA IRASCHKO-STOLZÂGE: 33 ANS CNO: AUTRICHE DISCIPLINE: SAUT À SKI PRINCIPALES PERFORMANCES: MÉDAILLÉE D’ARGENT OLYMPIQUE 2014; CHAMPIONNE DU MONDE 2011.«Difficile à expliquer ce que j’aime dans ce sport. Quand on réussit un bon saut, c’est la meilleure sensation du monde et on veut la ressentir à nouveau. Je crois que c’est ce qui me fascine le plus car c’est vraiment difficile à obtenir. Vous êtes juste sur vos skis et vous volez!» PASSIONSuivez Daniela sur l’Olympic Athletes’ Hub du CIO DÉTENTE«Pour m’aider à me détendre, j’aime beaucoup jouer au football. C’est important dans ma vie et c’est aussi bon pour ma condition physique, mais ce que je préfère c’est le jeu et la compétition par équipes. Le saut à ski est un sport individuel, quand on gagne on a toute la gloire, ce qui peut être fantastique! Mais quand on perd, cela peut être aussi très dur.»«Je crois que j’étais l’une des concurrentes les plus âgées à Sotchi en 2014 et j’avais peur que ce soit ma seule chance d’aller aux Jeux Olympiques. J’étais en forme et je savais que j’avais une chance de gagner une médaille, mais en fait, cela m’a rendue d’autant plus nerveuse. C’est si difficile d’accéder au podium. Ce n’est pas comme une saison de Coupe du monde, on n’a que deux sauts et on a besoin d’un peu de chance et tout doit vraiment bien s’agencer pour vous.»SUCCÈS OLYMPIQUES«J’ai dû énormément modifier mon entraînement à cause de mes genoux. Il est moins question de la quantité d’entraînement que de la qualité de mes mouvements pour préserver mes jambes. J’effectue beaucoup d’exercices d’équilibre pour faciliter mes atterrissages et je fais moins de musculation. Par le passé, je crois que je me suis entraînée très dur mais peut-être pas comme il fallait. À présent, c’est plus difficile mentalement, car je dois me concentrer beaucoup plus.» ENTRAÎNEMENT«Je suis née à Eisenerz, une petite ville de l’état de Styrie en Autriche, et il y avait un tremplin de saut à ski à côté de chez moi. Le saut à ski fait partie de l’histoire d’Eisenerz et enfant, on savait tout des grands sauteurs à ski de la région comme Reinhold Bachler, qui détenait le record du monde [et avait gagné une médaille d’argent olympique en 1968]. Cela fascinait tout le monde, notamment les jeunes qui souhaitaient sauter comme lui.» INSPIRATION«Si le saut à ski m’effrayait alors j’aurais tout faux. On se doit de tenir compte du tremplin et du vent, mais on ne peut pas en avoir peur. Il faut avoir envie de sauter et réussir à enlever la peur de sa tête. À mon avis, en saut à ski, le plus important c’est ce qu’on a dans la tête.» MENTALITÉ DESTINATION PYEONGCHANG54 REVUE OLYMPIQUE