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J’ai débuté l’athlétisme à l’école primaire. Je jouais au cricket et mon professeur m’a dit que j’étais rapide dans les mouvements précédant le lancer de balle et m’a dit que je devrais me mettre au sprint. Ça a marché dès le début et très vite, c’est devenu mon sport principal.”Je ne crois pas qu’une chose soit plus importante qu’une autre quand on est un sprinter. C’est une combinaison de tout. Je suis né avec du talent, ça aide. Mais je suis aussi un féru de compétition et j’adore gagner.”Comme tous les athlètes, j’ai un rituel d’échauffement que j’effectue dans l’heure qui précède la course. Quand j’arrive sur la ligne de départ, je me concentre uniquement sur la manière dont je dois courir telle que dictée par mon entraîneur. J’adore les grands rendez-vous et je suis capable d’être le plus performant quand le jeu en vaut la chandelle. Je ne pense pas trop à la pression ni aux attentes des gens. Quand je suis en forme et en bonne santé, je ne doute pas un instant que je vais gagner.”[Glen] Mills, mon entraîneur, a été extrêmement important dans ma carrière. J’ai commencé à travailler avec lui en 2004 et il a passé les premières années à renforcer mon corps pour que je ne me blesse pas. Pour moi, c’est le meilleur entraîneur du monde.”Mon premier objectif pour les Jeux Olympiques de 2016, c’est de défendre mes titres du 100 m, du 200 m et du 4 x 100 m. Je me réjouis d’y être. Je suis allé à Rio plusieurs fois et j’espère qu’ils organiseront de grands Jeux.”J’écoute beaucoup de musique mais pas à l’entraînement. J’aimele dancehall, le reggae et le hip-hop. En fait, j’aime une grande variété de musiques en ce moment.”Mon premier souvenir des Jeux Olympiques remonte à ceux d’Atlanta 1996 que j’ai regardés à la télévision. Je n’avais que 9 ans. Michael Johnson y était l’athlète au top et il m’a fasciné, ce d’autant plus qu’il courait le 200 m et le 400 m.”Je m’entraîne en général deux fois par jour, musculation le matin et course l’après-midi. Comme je suis grand, ce sont mes départs que je dois travailler le plus. Les coureurs plus petits sont généralement plus explosifs, mais la course dure 100 m ce qui laisse suffisamment de temps pour revenir.”Les blessures sont le pire aspect du sprint. Tous les jours, on pousse notre corps à l’entraînement et parfois cela ne va pas sans douleur. C’est frustrant mais cela fait aussi partie du jeu. Mon but est d’être sur la ligne de départ en forme et en bonne santé et alors tout est possible.”Je dirais que j’ai un régime alimentaire sain. Plus on vieillit, plus on doit faire attention à ce qu’on mange. Je mange normalement et notamment des aliments comme le riz, les pâtes, la viande, les fruits et les légumes.”REVUE OLYMPIQUE 57EN ROUTE POUR RIO