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DÉBUT DU RELAIS DE LA FLAMME OLYMPIQUE DE RIO 2016 APRÈS LA CÉRÉMONIE D’ALLUMAGE À OLYMPIEOPTIMISME POURBEIJING 2022 Au cours d’une visite qui a jeté de bonnes bases pour la collabora-tion future, une délégation du CIO a rencontré le 17 mars le comité d’organisation de Beijing 2022 (BOCOG) pour la première revue de projet des Jeux Olympiques d’hiver de Beijing 2022. Cette journée de réunion a confirmé que le projet olympique de Beijing 2022 connaissait un départ fulgu-rant, soutenu par une équipe qui a une expérience avérée acquise lors des Jeux de 2008. L’équipe de Beijing 2022 a par ailleurs dé-crit sa stratégie pour atteindre son objectif en termes d’héritage, à savoir développer les sports de glace dans toute la ville de Beijing et augmenter la pratique des sports d’hiver des 300 millions de personnes résidant dans la ré-gion. Outre l’héritage et la durabi-lité, la revue de projet a mis l’ac-cent sur cinq autres domaines dans les premières étapes des préparatifs des Jeux: la gouver-nance, les partenariats commer-ciaux, la communication, les sites et les infrastructures. La flamme des Jeux Olympiques de Rio 2016 a été allumée le 21 avril à Olympie (Grèce), au cours d’une cérémonie organisée par le Comité Olympique Hellénique (COH). Cette cérémonie donne le coup d’envoi du relais de la flamme olympique qui a débuté par un voyage à tra-vers la Grèce. Durant 6 jours, elle a parcouru 2 235 km avant d’être officiellement remise le 27 avril aux organisateurs des Jeux de Rio 2016 dans le stade panathénaïque d’Athènes, site des premiers Jeux de l’ère moderne en 1896. Durant la partie grecque du re-lais, Ibrahim Al Hussein, un athlète réfugié syrien, a porté la torche olympique dans le centre d’accueil d’Eleonas à Athènes. Le jeune homme, âgé de 27 ans, est arrivé en Grèce en 2014 après avoir perdu des membres de sa famille dans le conflit syrien. C’est le président du COH, Spyros Capralos, qui lui a transmis la flamme. Ce chapitre poignant du voyage de la flamme est un message de solidarité adres-sé à tous les réfugiés alors que des millions d’entre eux fuient la guerre et les persécutions dans le monde.Avant de s’envoler pour le Brésil, la flamme a fait une apparition sym-bolique en Suisse. Le 29 avril, elle a été présentée au siège des Nations Unies à Genève, au cours d’une cérémonie à laquelle assistaient le président du CIO, Thomas Bach, et le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon. Au cours de la cérémonie, le président Thomas Bach a remis la Coupe olympique aux Nations Unies, un honneur ac-cepté par le secrétaire général de l’organisation. Le CIO décerne la Coupe olympique aux associations ou institutions qui rendent un service remarquable au sport ou contribuent avec succès à la promotion de l’idéal olympique. Ensuite, la flamme est arrivée par bateau, à la rame au siège du CIO à Lausanne, où elle est restée exposée durant le week-end au Musée Olympique. De là, la flamme s’est envolée pour le Brésil et est arrivée dans la capitale, Brasilia, le 3 mai pour son périple de 95 jours à travers tous les états du plus grand pays d’Amérique du Sud. «En apportant la flamme olympique au pays tout entier, nous tiendrons notre pro-messe de donner à des millions de gens la chance de participer à une célébration qui restera à jamais dans leurs mémoires», a dit Carlos Arthur Nuzman, président du comi-té d’organisation des Jeux de Rio 2016, qui a transmis la première torche enflammée sur le sol brési-lien à Fabiana Claudino, capitaine de l’équipe féminine de volleyball. Le relais bénéficie du soutien de trois partenaires: le partenaire mon-dial TOP Coca-Cola, associé de longue date aux relais de la flamme olympique, et les partenaires nationaux Bradesco et Nissan. Ci-dessus: la flamme olympique est arrivée à Brasilia le 3 mai.Ci-dessus: Guo Jinlong (premier plan), président de Beijing 2022.16 REVUE OLYMPIQUE