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RICHMOND
Richmond Olympic Oval
Steveston
Fisherman's Wharf
Buddhist Temple
Minoru Park
and Arts Precinct
Vancouver
International Airport
Garden City Lands
City Centre
SALISH SEA
La Revue Olympique a demandé à George
Duncan, directeur administratif de Richmond
et PDG de Richmond Oval Corporation,
comment la ville avait mis à profit les Jeux
de Vancouver 2010 pour créer un héritage
durable, inspirer le public et inciter les
athlètes d’élite à s’entraîner sur son site.
Q. Quelle a été l’approche unique de
Richmond pour devenir une ville site des
Jeux Olympiques d’hiver de Vancouver 2010?
R. La première question posée à la ville a été: que
peut faire votre municipalité pour les Jeux Olym-
piques d’hiver? Nous nous sommes positionnés
différemment et avons demandé: que pourraient
faire les Jeux Olympiques d’hiver pour notre mu-
nicipalité? Et comment pourrions-nous tirer parti
de la marque la plus célèbre du monde? Au cours
de notre préparation, nous avons planifié notre
héritage post-Jeux tout en nous efforçant de
répondre aux impératifs et attentes olympiques.
Le budget initial pour les installations a été de
60 millions CAD pour une piste longue de pati-
nage de vitesse tel qu’inscrit au budget du comité
d’organisation des Jeux de Vancouver 2010.
Nous l’avons inclus dans un superbe équipement
de 178 millions CAD sans impact sur les impôts
locaux. Nous savions que le Canada n’avait pas
besoin de deux anneaux à moins de 1 000 kilo-
mètres l’un de l’autre et il a toujours été entendu
que l’anneau de Calgary serait le site de référence
pour le patinage de vitesse au Canada, notre
anneau pouvant répondre aux besoins de
notre communauté locale.
Q. Quelle était la vision de la ville pour
l’utilisation de l’anneau après les Jeux?
R. Notre anneau a été conçu comme un centre
d’excellence pour le sport et le bien-être avec
un atout supplémentaire, celui d’être le superbe
site pour le patinage de vitesse des Jeux de Van-
couver 2010. Nous avons prévu l’héritage dans le
cadre du budget d’immobilisation initial. Telle a été
la clé de notre succès! Le plan de reconversion
n’a pas fait l’objet d’objection, pas plus que
le financement post-Jeux. Nous avons ouvert le
site un peu plus d’un an avant les Jeux et inclus
des programmes municipaux dans l’équipement.
Nous avons prévu que chaque enfant de
Richmond pourrait patiner sur la glace olympique.
Nous voulions que ces souvenirs restent gravés
au sein de notre communauté. Nous avons
embauché le personnel de l’après-Jeux
18 mois avant les Jeux et lui avons demandé
de se concentrer sur l’héritage.
Q. L’héritage olympique a-t-il été un succès?
R. Certains, dans notre ville, auraient préféré que
l’héritage de 2010 s’en tienne à un beau centre
municipal de proximité. Et, par bien des aspects,
nous avons répondu à cette attente. L ’anneau est
bénéficiaire chaque année. Mais, nous avons fait
plus! Nous avons fait en sorte de conserver notre
relation olympique avec différents partenaires,
comme le CIO, pour créer en 2015 la Richmond
Olympic Experience (ROX) qui raconte l’histoire
de l’Olympisme à tous les visiteurs, mais aussi
en vue de devenir un modèle pour le Mouvement
olympique grâce à un partenariat étroit avec le
CNO canadien, pour célébrer le volontariat et
inciter les aspirants olympiens à s’entraîner à
l’anneau. Aujourd’hui, nous attirons des athlètes
nationaux et internationaux et des équipes qui
s’entraînent sur notre site. Ainsi, l’équipe nationale
féminine de volleyball du Canada nous a choisis
comme base d’entraînement. Ce sont des sym-
boles de réussite qui vivent et qui respirent, et
qui sont à même d’enseigner à notre jeunesse
les valeurs du Mouvement olympique. L ’héritage
olympique de Richmond est vivant et ce n’est pas
fini: il fait désormais partie intégrante de notre
culture et de notre communauté. ■
VILLES ACTIVES
64 REVUE OLYMPIQUE