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de projets et d’initiatives pour tirer parti de l’héritage olympique, en s’efforçant d’aligner la vision de celui-ci sur la sienne qui est de se positionner comme la collectivité la plus attractive, la mieux gérée et avec la meilleure qualité de vie du Canada. Par ailleurs, les objectifs du programme des villes actives concordent parfaitement avec les plans stratégiques de la ville. C’est pourquoi elle a décidé d’adhérer à ce programme en tant que ville pilote. Comme plusieurs des villes pilotes, Richmond est confrontée à des défis qui vont grandissants, que ce soit la croissance de l’urbanisation (la population a augmenté de 12% entre 2011 et 2016) ou la multiplication des obstacles à la pratique de l’exercice physique. La population, composée à 70% de minorités ethniques, se diversifie de plus en plus, avec une très large proportion d’habitants d’origine chinoise, puis anglaise, canadienne, écossaise, philippine, indienne et irlandaise. Et même s’ils sont généralement en bonne santé, un nombre surprenant d’entre eux, tant des enfants que des personnes âgées, ne parviennent pas à coller aux objectifs en terme d’activité physique et d’alimentation saine. De plus, un certain nombre d’habitants de Richmond ont indiqué qu’ils ne ressentaient pas un fort sentiment d’attachement ou un lien particulier pour la collectivité dans laquelle ils vivent. En juin 2016, les représentants des villes actives se sont rendus à Richmond pour poser un diagnostic. Ils ont ensuite identifié dans un rapport les secteurs où la ville devrait œuvrer pour respecter les critères d’une ville active. Ceci incluait la nécessité d’une étude et d’une évaluation approfondies afin de mesurer la pratique de l’activité physique dans les différentes classes d’âge, les divers quartiers et niveaux socioéconomiques de la ville, et la nécessité de mettre en place un vaste réseau de partenaires, issus du secteur public et privé, des métiers de la santé et d’associations à but non lucratif. Depuis cette visite, Richmond s’est efforcée de combler les manques et de satisfaire les critères en vue d’être reconnue comme ville active. Parmi les initiatives, il convient de noter l’élaboration d’une stratégie de bien-être pour la collectivité. Il s’agit d’une initiative sous la forme d’un partenariat dont le but est de définir un cadre pour les actions de la ville de Richmond, de Vancouver Coastal Health et l’école du district 38 de Richmond en vue d’améliorer le bien-être des habitants de Richmond dans les cinq années à venir. Quatre secteurs prioritaires de changement ont été identifiés: l’activité physique, l’alimentation saine, la santé mentale et le tissage du lien social. La phase suivante de ce processus comprend la définition du rôle de chaque partenaire pour atteindre les objectifs et celle d’indicateurs propres pour évaluer l’impact de cette stratégie. Pour surveiller et évaluer cette stratégie, la ville a noué un partenariat avec Vancouver Coastal Health qui a été chargé de réaliser un sondage «My Health, My Community» (Ma santé, Ma communauté), qui collecte en permanence les données dans les quartiers. Entre temps, l’équipe du programme des villes actives a coopéré et collaboré avec Richmond en partageant les bonnes pratiques. La ville a pu développer un réseau mondial avec ses pairs pour partager les leçons tirées et glaner de nouvelles idées. «NOUS N’AVONS PAS CONSTRUIT L’ANNEAU ET NOTRE PROGRAMME UNIQUEMENT POUR LES JEUX. NOUS L’AVONS FAIT POUR CRÉER UN HÉRITAGE POUR LA COMMUNAUTÉ. CE SONT LÀ LES BÉNÉFICES.» GEORGE DUNCAN, DIRECTEUR ADMINISTRATIF DE RICHMOND ET PDG DE RICHMOND OVAL CORPORATION PROJETS ET INITIATIVES Savoir-faire physique Dans le cadre du modèle canadien de sport pour la vie, la ville a adopté la stratégie Richmond sport for life, en faisant du sa- voir-faire physique l’une de ses priorités. Un comi- té du savoir-faire physique a été mis en place et un manuel a été publié en 2014. Une équipe a rédigé des programmes “faits 100% à Richmond” pour permettre aux enfants de diverses tranches d’âge d’apprendre des mou- vements élémentaires. Le savoir-faire physique fait désormais partie de nombreux programmes proposés par la ville et ses partenaires. Subvention pour des rues “résilientes” Richmond a perçu un financement destiné au programme des rues “ré- silientes”, initiative dyna- mique et très flexible dont l’objectif est de favoriser le développement des rela- tions de voisinage en pro- posant des «points d’en- trée» ou «pas de porte», où les gens peuvent se rencontrer et forger des relations entre voisins, fa- vorisant ainsi le lien social et créant une forme de bienveillance. Le tableau collaboratif des rues “ré- silientes” comprendra des représentants des divers services de la municipalité de Richmond. «Reprenez possession de vos rues» L’équipe municipale pour le savoir-faire physique de rue a pris part à 30 ma- nifestations collectives dans le cadre de l’initiative «Reprenez possession de vos rues» de TAFISA. Les chefs des équipes de rue ont adapté des jeux pour les enfants et les jeunes afin de promouvoir le sa- voir-faire physique, tout en faisant découvrir les bien- faits de l’activité physique et l’importance du sport et d’être actif. À l’été 2017, plus de 2 500 enfants et près de 1 300 adultes avaient pris part à des manifestations dans toute la ville. REVUE OLYMPIQUE 63 VILLES ACTIVES