Page 60Page 61
Page 60
qu’elle est directement versée à l’athlète,
ainsi on peut tout envisager plus
facilement. C’est aussi génial d’avoir
reçu un soutien financier en récompense
d’une participation aux épreuves de
qualification pour les Jeux d’hiver.»
Après la création du programme
de bourses de la Solidarité Olympique
en vue de Jeux Olympiques d’hiver
à Vancouver en 2010, quatre ans plus
tard, 440 athlètes ont reçu un soutien
financier et 273 d’entre eux se sont
qualifiés pour Sotchi.
Lors de la cérémonie de clôture dans
la station russe, les boursiers avaient
gagné 17 médailles dont 7 d’or et
51 d’entre eux avaient obtenu un diplôme
pour une place entre la 4
e
et la 8
e
.
Le financement de la Solidarité
Olympique pour PyeongChang
2018 touche 86 CNO et aide plus de
450 athlètes par ses programmes de
bourses. Toutefois, aussi utiles que soient
ces subsides pour de nombreux athlètes
qui souhaitent se rendre à PyeongChang,
Kseniya Grigoreva précise que cela ne
vaut pas pour grand-chose si l’argent
n’est pas bien dépensé.
«La bourse est idéale et n’est
attribuée qu’à quelques-uns, donc il
faut en faire bon usage, conseille-t-elle
à ses collègues athlètes. Réfléchissez
soigneusement à vos priorités et à la
manière de dépenser votre argent afin
d’en profiter au maximum. Ceci est peut-
être votre meilleure chance de devenir
un grand athlète et de parvenir à de
fantastiques résultats.»
Cette confrontation à la réalité est
d’une importance cruciale à l’approche
de PyeongChang 2018 et c’est la forme
physique plutôt que le soutien financier
qui devient le facteur déterminant de la
réussite des athlètes aux Jeux.
Néanmoins, le soutien accordé par les
programmes de la Solidarité Olympique
à ces nombreux athlètes, qui, sans lui,
devraient trouver d’autres moyens de
financer leurs projets de qualification,
demeure plus précieux que jamais. Et
cela a un impact positif sur de nombreux
athlètes dans le monde, comme en
témoigne la skieuse ouzbèke.
«Participer aux Jeux Olympiques est le
rêve de tout athlète, confie-t-elle. Pouvoir
y prendre part pour la troisième fois grâce
à la Solidarité Olympique me rendra
incroyablement heureuse!» ■
Comment la Solidarité
Olympique vous aide-t-elle
dans votre préparation
pour les Jeux d’hiver de
PyeongChang 2018?
La bourse m’a été
attribuée en octobre 2016
et représente un soutien
considérable, puisqu’elle
m’a donné les moyens
de payer un meilleur
suivi médical ainsi qu’un
hébergement de meilleure
qualité lors des stages
d’entraînement et des
compétitions. Cette aide est
essentielle pour un athlète
comme moi originaire d’un
pays comme la Bulgarie
aux ressources fi nancières
restreintes. Elle a contribué
à mon développement dans
ce sport. Grâce à cette
bourse, je me sens dans
les meilleures conditions
possibles et je continue à
me préparer pour les Jeux
Olympiques d’hiver de 2018.
Quel est le meilleur
aspect de la bourse?
Je pense que c’est la
garantie du versement
mensuel. Je n’ai pas à me
soucier des aspects fi nan-
ciers et je peux me concen-
trer sur mon entraînement et
l’amélioration de mes perfor-
mances. C’est très important
de pouvoir se décharger de
cette préoccupation mentale
alors que les Jeux sont de
plus en plus proches.
Quels sont vos premiers
souvenirs des Jeux
Olympiques d’hiver?
Mes premiers souvenirs
datent de Turin 2006. J’étais
adolescent, je m’entraînais
avec l’équipe bulgare.
Après l’entraînement, nous
regardions les compétitions
et je rêvais d’être un jour,
moi aussi, sur la grande
scène en train de réaliser
de bonnes performances.
Vos performances
de Sotchi 2014 vous
ont-elles satisfait?
J’ai terminé 21
e
dans le
slalom parallèle et 25
e
dans
le slalom géant. Et bien que
je doive admettre que Sotchi
a été dur parce que mon
niveau de performance n’y
a pas été très élevé, mon
classement m’a satisfait.
J’ai énormément appris en
2014 et cela a certainement
fait de moi un bien meilleur
athlète. Grâce à cette
expérience, je serai plus
fort à PyeongChang.
Quel est votre objectif
à PyeongChang 2018?
Mon but à ces Jeux est
le même que pour toute
compétition: réaliser la
meilleure performance
possible. Et au-delà, je serai
très heureux de décrocher
une meilleure place au
classement qu’à Sotchi.
Je suis sûr que c’est
possible! Le plus diffi cile
c’est de mettre à profi t tout
le travail accompli au cours
des dernières années
pour réaliser d’excellents
résultats sur la piste!
Le snowboarder bulgare se prépare pour sa deuxième participation aux
Jeux Olympiques avec l’aide d’une bourse de la Solidarité Olympique.
ENTRETIEN: RADOSLAV YANKOV
«GRÂCE À
CETTE BOURSE,
JE ME SENS
DANS LES
MEILLEURES
CONDITIONS
POSSIBLES.»
RADOSLAV
YANKOV
60 REVUE OLYMPIQUE
SOLIDARITÉ OLYMPIQUE