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«LA BOURSE DE
LA SOLIDARITÉ
OLYMPIQUE EST UNE
OCCASION UNIQUE
POUR LES ATHLÈTES
DE RÉALISER
LEUR POTENTIEL.»
KSENIYA GRIGOREVA
L
’année 2017 a marqué le début
d’un nouveau cycle du plan de
la Solidarité Olympique et a ainsi
eu une signifi cation particulière pour
des centaines d’athlètes qui rêvent
de gloire aux Jeux Olympiques d’hiver de
PyeongChang 2018. Ceci en raison du
soutien financier crucial que ce nouveau
plan procure aux espoirs olympiques
dans les Comités Nationaux Olympiques
(CNO) du monde entier.
Le budget de ce plan 2017-2020 de la
Solidarité Olympique a atteint le niveau
Ci-contre:
la boursière
de la Solidarité
Olympique Kseniya
Grigoreva en
pleine action lors
des Championnats
du monde de ski
alpin 2017.
record de 509 285 000 USD, soit une
augmentation de 16% par rapport au
cycle précédent. Sur les 21 programmes
proposés aux CNO, deux ont été
spécifiquement conçus en vue de
PyeongChang 2018.
Premièrement, les bourses olympiques
destinées aux athlètes de PyeongChang
2018 se concentrent sur l’amélioration de
la compétitivité lors des Jeux Olympiques
d’hiver en aidant les CNO à s’y préparer.
Les boursiers reçoivent une part des
10 millions d’USD de ce programme.
Cette somme correspond à une bourse
mensuelle pour les entraînements
destinée à financer leurs entraînements
et les frais liés aux entraîneurs, à laquelle
s’ajoute une aide pour les frais de
transport en vue de la participation à des
compétitions de qualification olympique.
Deuxièmement, il y a les subventions
de soutien aux équipes, un programme
destiné aux équipes de hockey sur glace
et de curling dans leurs ultimes tentatives
de qualification et pour leur préparation
en vue de PyeongChang.
Après la sélection d’un premier
groupe de boursiers en novembre 2016,
la dernière série de boursiers a été
confirmée en mars, un an seulement
avant le début des Jeux en février 2018.
La skieuse alpine ouzbèke Kseniya
Grigoreva fait partie de ces boursiers
qui ont bénéficié du financement de
la Solidarité Olympique à l’approche
de PyeongChang 2018. Âgée de 30
ans, elle participera pour la troisième
fois consécutive aux Jeux, après avoir
représenté l’Ouzbékistan à Vancouver et à
Sotchi. Elle espère bien que cette bourse
donnera un bon coup de pouce à ses
chances de faire mieux que sa 64
e
place
dans le slalom géant il y a quatre ans.
«Je n’ai reçu cette bourse que très
récemment, mais j’ai immédiatement
préparé un plan d’action: participer à
un stage d’entraînement en Autriche
pour me préparer aux compétitions
dans toute l’Europe et d’une certaine
façon, ce qui est plus important encore,
mettre à niveau mon équipement de ski»,
explique-t-elle.
«La bourse de la Solidarité Olympique
représente une occasion unique pour les
athlètes représentant les pays n’ayant
qu’un niveau de soutien limité en ski alpin
de réaliser leur potentiel.»
«Ce financement via la bourse de
la Solidarité Olympique est ma seule
option car je ne reçois aucune subvention
gouvernementale et je ne bénéficie
d’aucun sponsoring privé.»
L ’histoire de la skieuse acrobatique
Kelly Sildaru, une autre boursière,
est similaire. «J’ai pu planifier mes
déplacements plus facilement, choisir des
stages d’entraînement et travailler avec
des experts quand c’était nécessaire»,
explique l’adolescente estonienne qui
nourrissait de grands espoirs de médaille
à PyeongChang avant de se blesser
sérieusement au genou.
«[Le meilleur point concernant cette
bourse est] la garantie du soutien et
REVUE OLYMPIQUE 59
SOLIDARITÉ OLYMPIQUE