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ŒUVRES D’ART
Inspirées par la culture et les
traditions coréennes, les médailles
olympiques ont été dévoilées par
le POGOC en septembre lors
d’une cérémonie à Séoul.
Ces médailles sont l’œuvre
du célèbre designer Lee Suk-woo,
qui a incorporé le Hangeul
– l’alphabet coréen et base de la
culture coréenne – dans leur design
par l’intermédiaire d’une série de
consonnes en trois dimensions.
Ces consonnes s’étendent sur la
face avant des médailles jusqu’à
la tranche pour écrire les mots
«Olympic Winter Games
PyeongChang 2018». Leurs lignes
en diagonale évoquent la texture des
troncs d’arbre, symbolisant le travail
entrepris pour développer la culture
coréenne et les Jeux eux-mêmes.
Tandis que l’avers des médailles
arbore les anneaux olympiques, au
revers fi gurent le nom de la discipline
et de l’épreuve, accompagné de
l’emblème de PyeongChang 2018.
Le ruban attaché à la médaille
constitue une part tout aussi
importante du concept. Fait de
gapsa, tissu traditionnel coréen,
ce ruban de couleur bleu sarcelle et
rouge pâle est également brodé de
motifs Hangeul et d’autres symboles.
«Ces médailles résument
parfaitement notre culture, notre
tradition et les valeurs olympiques»,
a déclaré Lee Hee-beom, président
du POCOG. «Nous souhaitons
qu’elles soient un symbole de la
République de Corée et de tous
les merveilleux souvenirs que les
athlètes garderont de leur séjour ici.»
mobiliser les fans toujours avides
de nouvelles stars de sports d’hiver.
Shim Suk-hee, patineuse de vitesse
sur piste courte, est l’un de ces espoirs
potentiels. Elle ne tarit pas d’éloges sur
Gangneung, où se déroulera le patinage
sur piste courte. Membre de l’équipe
féminine championne olympique du relais
3 000 m à Sotchi en 2014, la jeune athlète
de 20 ans a acquis de l’expérience depuis
et est favorite des 1 000 m et 1 500 m. Sa
plus grande adversaire pourrait bien être
sa coéquipière de 19 ans Choi Min-jeong,
patineuse chevronnée sur 500 m, seule
distance où la République de Corée,
puissance mondiale du patinage de
vitesse sur piste courte, court encore
après l’or olympique.
Le POCOG a également lancé des
initiatives pour sensibiliser les jeunes
Coréens, en nommant ambassadeurs
des Jeux des icônes nationales telles
que Yuna Kim, championne olympique
de patinage artistique, ou encore Taeyang
de BIGBANG, le groupe de K-pop.
Il a aussi mis en œuvre un programme
de mentorat destiné aux jeunes, en
partenariat avec le CNO des États-Unis.
Cette initiative «Thank You, PyeongChang»
a pour but de contribuer à l’héritage positif
des Jeux. Ainsi, deux patineurs artistiques
américains, Maia et Alex Shibutani,
sont devenus les mentors d’élèves du
collège Jinbu de PyeongChang, à qui ils
dispensent des leçons virtuelles.
Depuis 2004, PyeongChang organise
également, dans le cadre du programme
Dream, des stages d’entraînement
de sports d’hiver pour des jeunes qui
n’auraient autrement pas l’occasion
de faire l’expérience des sports d’hiver.
Ce programme, lancé à l’origine lors de
la candidature de PyeongChang aux Jeux
d’hiver de 2010, a depuis laissé des traces
et plus de 1 500 jeunes de 11 à 15 ans et
de 75 pays y ont pris part jusqu’à présent.
Mais l’initiative peut-être la plus
spectaculaire pour soulever l’enthou-
siasme à l’approche des Jeux reste le
relais de la fl amme olympique. Partie le
1
er
novembre, date marquant le centième
jour avant la cérémonie d’ouverture,
la fl amme a été transportée par
Ci-dessus:
le centre de
glisse olympique
accueillera les
épreuves de
bobsleigh, de luge
et de skeleton.
À droite:
une des priorités a
été de donner aux
jeunes l’occasion
de s’essayer à de
nouveaux sports.
PYEONGCHANG 2018
36 REVUE OLYMPIQUE