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MOTIVATION«J’ai toujours voulu aller aux Jeux Olympiques d’hiver, cela a toujours été l’un de mes objectifs. Mais ce n’est probablement qu’au lycée que j’ai compris que j’en avais le talent. J’étais tellement immergée dans le sport, j’adorais jouer et, du coup, je n’avais pas pris le temps de me comparer aux autres joueuses. Je crois que le déclic s’est produit lors des sélections pour l’équipe olympique de 2006 et que j’ai été recalée. Là je me suis dit: “OK, c’est la dernière fois que j’échoue. Je vais faire en sorte d’être retenue dans la prochaine équipe olympique”.»«La seule expression qui me vient pour exprimer l’effet ressenti: crève-coeur. Vous vous investis-sez tellement, et il n’y a pas que vous, mais votre famille aussi et le bagage émotionnel est lourd.En plus, vous jouez pour votre pays et vous le représentez. Il a fallu plusieurs mois à certaines d’entre nous pour nous remettre. Puis on s’est dit: «OK, on y va encore une fois, mais cette fois, on revient avec l’or. Donc à PyeongChang, c’est l’or ou la faillite pour l’équipe américaine!»PERDRE EN FINALE OLYMPIQUEFOCUSHILARY KNIGHTÂGE: 28 ANS CNO: ÉTATS-UNIS SPORT: HOCKEY SUR GLACE PRINCIPALES PERFORMANCES: DOUBLE MÉDAILLÉE D’ARGENT OLYMPIQUE; SEPTUPLE CHAMPIONNE DU MONDE; MEILLEURE JOUEUSE DU CHAMPIONNAT DU MONDE 2015INCERTITUDE«Le plus dur et le plus génial aussi dans le sport, c’est qu’on ne sait jamais ce qui va se passer d’unjour à l’autre. C’est pile ou face et on gère la chance au mieux pour faire pencher la balance de son côté.» «Je me souviens du mois qui a précédé Sotchi, je me disais: “Je suis prête, on y va et on le fait maintenant.” Toute la difficulté, c’est de gérer ses attentes et le poids émotionnel pour être sûre de ne pas être trop prête avant le vrai début des Jeux, car il faut être au top au bon moment.»Suivez Hilary sur l’Olympic Athletes’ Hub DESTINATION PYEONGCHANG48 REVUE OLYMPIQUE