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L’Agenda olympique 2020 a porté cet engagement à un niveau inédit. Non seulement la durabilité a été désignée comme l’un des trois principes des réformes, mais les recommandations 4 (inclure la durabilité dans tous les aspects des Jeux Olympiques) et 5 (inclure la durabilité dans le fonctionnement quotidien du Mouvement olympique) l’ont promue au rang de principe de base de l’action du CIO. Cette évolution se retrouve dans la procédure de candida-ture pour les Jeux de 2024 et 2028, la première à bénéfi cier entièrement des changements signifi catifs de l’Agenda olympique 2020. Cette prise de position vise à encourager des candidatures qui conçoivent la durabilité et l’héritage comme parties intégrantes de leurs projets olympiques. Outre la collaboration avec les villes afi n d’organiser des Jeux plus durables, le CIO a par ailleurs élaboré sa première stratégie de durabilité, qui défi nit ses objectifs pour l’avenir et décrit le rôle qu’il entend jouer pour relever les défi s d’aujourd’hui en la matière. RESPONSABILITÉ SOCIALEConformément à l’objectif du Mouvement olympique de contribuer à l’édifi cation d’un monde meilleur et pacifi que par le sport, l’Agenda olympique 2020 a contribué à relancer l’intérêt pour les programmes d’Olympisme en action afi n de produire des changements sociaux positifs dans le monde en oeuvrant aux côtés de divers partenaires au niveau mondial. Ainsi le CIO entretient, notam-ment, un partenariat de longue date avec les Nations Unies, renforcé depuis l’appro-bation de l’Agenda olympique 2020. Les Nations Unies ont rappelé la reconnais-sance du sport comme «important facilitateur de développement durable» à travers l’adoption d’une nouvelle résolution. Votée en décembre 2016, celle-ci rappelle les principaux secteurs de la contribution du sport au développe-ment social à la paix.Le CIO a aussi poursuivi sa collabora-tion avec les Nations Unies et leurs diverses agences dans un certain nombre d’initiatives conjointes. Avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) par exemple, le CIO a lancé un projet pour mieux protéger les adolescents et les jeunes adultes dans six camps de réfugiés au Rwanda, en leur facilitant l’accès à des activités sportives. En coopération avec les Nations Unies, le CIO a également annoncé la création de l’Olympic Refuge Foundation en décembre 2016. Lancée en septembre 2017 à Lima, lors de la Session du CIO, cette fondation vise à créer des installations sportives de base sûres et accessibles dans des lieux où se trouvent des réfugiés, des migrants ainsi que des personnes déplacées. Sécuriser des lieux pour la pratique du sport contribue à améliorer leur qualité de vie. OEuvrant de concert avec le HCR, les partenaires concernés et les autorités locales sur le terrain, la fondation proposera des activités sportives et mettra sur pied des projets de développe-ment social qui pourront être menés à bien, de manière durable, dans ces environnements sécurisés. À la suite de la participation de la première équipe olympique des réfugiés aux Jeux de Rio 2016, qui a contribué à envoyer un message d’espoir aux 60 millions de réfugiés à travers le monde, le CIO poursuit son soutien aux 10 membres de cette équipe, dans leur carrière sportive et professionnelle. ar ailleurs, l’Agenda olympique 2020 a permis au CIO de renforcer sa relation avec des organi-sations non-gouverne mentales (ONG) du monde entier telles que Fight for Peace (Luta pela Paz), ONG du Complexo da Maré favela de Rio de Janeiro (Brésil). En partenariat avec le Comité National Olympique brésilien, le CIO a fi nancé le projet «Community Champions» de Fight for Peace, qui favorise l’accès de milliers d’enfants et de jeunes à la boxe, au judo, au taekwondo, au jiu-jitsu et à la capoeira, ainsi que leur développement personnel. Des ateliers destinés aux entraîneurs d’autres collectivités défavorisées de Rio de Janeiro ont également été mis en place pour encourager la diffusion des valeurs olympiques. Non content de renforcer les actions menées aux côtés d’organisations et d’ONG internationalement reconnues, l’Agenda olympique 2020 est à l’origine «NOMBREUX SONT LES ATHLÈTES ZAMBIENS QUI ONT BÉNÉFICIÉ DU PROGRAMME ‘SPORT POUR L’ESPOIR’.» SYDNEY SIAME, ATHLÉTISMECi-dessus:le CIO a développé sa première statégie de durabilité en ligne avec l’Agenda olympique 2020.À gauche:Sydney Siame a bénéfi cié du centre «Sport pour l’espoir» à Lusaka.4bourses de développement ont été décernées par la commission sport et société active en 2016. AGENDA OLYMPIQUE 2020