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637979227«RENCONTRER DES GENS ET CRÉER UN RÉSEAU EST INDISPENSABLE. C’EST CE QUE J’AI PU FAIRE À AIGLE GRÂCE À LA BOURSE. TOUTES SORTES DE PORTES SE SONT OUVERTES.» RIE ODAJIMA, CYCLISME Par ailleurs, des entraîneurs de 170 CNO ont bénéficié de 979 stages techniques dispensés par des experts nommés par les FI, tandis que 637 entraîneurs ont reçu des bourses individuelles, ce qui leur a permis de renforcer leur formation et leurs compétences au niveau de l’entraînement. Aux Jeux Olympiques de Rio 2016, le succès du programme 2013- 2016 a été évident, puisque les entraîneurs bénéficiaires de bourses et de stages de formation ont aidé les CNO à obtenir des résultats remarquables, qu’il s’agisse de médailles, de bons résultats ou tout simplement de participation. Rie Odajima fait partie de ces boursiers. Après avoir concouru pour le Japon [sous le nom Rie Katayama] en mountain bike à Beijing en 2008 et à Londres quatre ans plus tard, elle est devenue entraîneuse. Mais bien que son expérience d’olympienne ait certainement été bénéfique à sa nouvelle carrière, celle qu’elle a acquise grâce à la bourse olympique d’entraîneur octroyée pour un séjour au Centre de cyclisme mondial de l’UCI à Aigle (Suisse) n’a pas été moindre.«Pour une athlète qui vit au Japon, où le mountain bike n’est pas très développé, à 10 ou 12 heures d’avion de l’Europe et de l’Amérique du Nord, participer à des compétitions est très difficile, explique Odajima. En tant qu’entraîneur, à moins d’être reliée au reste du monde, on ne peut placer ses athlètes là où ils doivent être.» Dans le cadre de sa bourse, Odajima a participé à un stage de formation destiné aux femmes, où elle s’est fait des amis et a acquis idées et perspectives, ce qui l’a aidée à aller à Rio 2016 au titre d’entraîneur de l’équipe japonaise de cyclisme. «Rencontrer des gens et créer un réseau est indispensable. C’est ce que j’ai pu faire grâce à la bourse à Aigle, ajoute-t-elle. Toutes sortes de portes se sont ouvertes grâce aux liens que j’ai pu y établir.» Ouvrir de telles portes pour les CNO aux structures d’entraînement moins développées est à la base du programme de la Solidarité Olympique qui a rencontré un succès magistral en Afrique. Ces CNO envoient des délégations toujours plus importantes aux Jeux et gagnent, plus que jamais, des médailles comme le montrent les 45 obtenues par le continent à Rio, un record. Victor Tamba, directeur technique de la Fédération congolaise d’athlétisme, a pris part à Montréal à plusieurs de ces programmes de formation financés par la Solidarité Olympique et organisés par le Programme de soutien international au sport africain et caribéen (PAISAC). Il estime que ses connaissances se sont accrues après chacun d’eux, ce qui a eu des avantages évidents pour le CNO congolais. «J’ai énormément appris, dit-il. Grâce à la formation du PAISAC et à la supervision de la Solidarité Olympique, d’autres ont profité de mes connaissances et ont compris de quelle façon je pouvais être utile au développement [de l’athlétisme]. Et à présent, nous nous en servons bien.»À Rio, une délégation congolaise forte de deux athlètes a obtenu des résultats qui ont de loin dépassé les attentes. Formations techniques pour des entraîneurs de 170 CNO entre 2013 et 2016Bourses individuelles attribuées aux entraîneurs entre 2013 et 2016Projets de développement de structures sportives nationales pour 108 CNO entre 2013 et 2016REVUE OLYMPIQUE 61SOLIDARITÉ OLYMPIQUE