Page 52Page 53
Page 52
«Généralement je m’entraîne deux fois par jour en semaine et je me repose le week-end. Je ne me prépare pas énormément mentalement pour les compétitions. J’ai tendance à penser que la force mentale est quelque chose qu’on a dans les gènes. Soit on réalise sa performance sous la pression soit on n’y arrive pas. L’expérience seule ne peut pas tout résoudre.»PRÉPARATION«Que ce soit en skeleton ou dans un autre domaine, je crois qu’il faut aimer ce qu’on fait. Alors, vous pouvez réussir à atteindre vos objectifs.»PASSIONSOUTIEN FAMILIAL «Entre mon frère [Tomass] et moi, il n’y a pas de secret. Même si on concourt l’un contre l’autre, si l’un trouve une bonne trajectoire ou fait une erreur durant sa descente, on partage l’info.»«Ma maison, c’est mon château-fort. Je peux m’y détendre sans sortir durant des jours. Mais j’adore aussi pratiquer d’autres sports durant mes loisirs. J’aime notamment le hockey sur glace. Je me joins souvent à une équipe locale pour l’entraînement.» TEMPS LIBREPYEONGCHANG«Chaque saison olympique débute lentement, car notre préparation a pour objectif de nous permettre d’atteindre notre pic de forme pour les Jeux. C’est un peu différent de notre préparation pour la Coupe du monde. Pour PyeongChang 2018, je compte faire de mon mieux au bon moment au bon endroit. Comme tout athlète, je veux pouvoir me dire que j’ai donné le meilleur de moi-même.»«Je crois que les sportifs profes-sion nels peuvent s’emporter pour le moindre détail et j’ai commis cette erreur par le passé. Je pensais trop. Avant la naissance de ma fille, ma vie c’était le skeleton 7 jours sur 7. Maintenant, je m’efforce de passer du temps en famille. Après ma carrière, je tenterai de rattraper tout le temps que j’ai passé loin d’elle.»PERSPECTIVE«J’avais 11 ou 12 ans quand j’ai réalisé mes premières descentes en skeleton sur la piste de Sigulda [en Lettonie]. Mon père avait acheté une luge en Norvège et travaillait à la piste, j’étais toujours par là et il était donc naturel que je veuille essayer. J’étais sans doute attiré par la vitesse mais je n’avais pas de grande perspective pour l’avenir quand j’ai commencé; je profitais simplement du moment.»EXPÉRIENCES OLYMPIQUESINSPIRATION«Mon père est allé aux Jeux Olympiques d’hiver de Calgary 1988 et j’adore regarder ses photos. Cela a forgé mon désir de concourir un jour aux Jeux. À Turin en 2006, j’étais jeune et simplement heureux d’y être. En 2010 à Vancouver, j’étais prêt à décrocher des médailles mais j’ai commis des erreurs stratégiques. À Sotchi en 2014, j’étais très bien préparé.»ÂGE: 32 ANS CNO: LETTONIE DISCIPLINE: SKELETON PRINCIPALES PERFORMANCES: DOUBLE MÉDAILLÉ D’ARGENT OLYMPIQUE (2010, 2014); 5 FOIS CHAMPION DU MONDE (2011, 2012, 2015, 2016, 2017); 7 FOIS VAINQUEUR DE LA COUPE DU MONDE MARTINS DUKURSDESTINATION PYEONGCHANG52 REVUE OLYMPIQUE