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FORCE MENTALE«Ma préparation mentale a beau-coup évolué au fil des ans. Avant, j’avais la larme facile quand les choses ne se passaient pas comme prévu. Aujourd’hui, je suis plus résistante. J’ai aussi commencé à travailler avec un psychologue spor-tif l’an dernier, ce qui m’aide à me concentrer et à gérer la pression.»PYEONGCHANG«Pour la première fois de ma carrière, je peux dire que je suis la patineuse la plus rapide et la plus forte du monde pour le moment donc j’ai une grande confiance en moi. De toute évidence, battre le record du monde a été une merveilleuse étape et ma position actuelle est excellente. Mes nouvelles lames me posent encore quelques problèmes techniques mais j’ai encore le temps de les résoudre. Je crois que le plus important, c’est que je me sens calme à propos de PyeongChang 2018. Avant Sotchi, j’avais ressenti le besoin d’une médaille pour définir ma carrière. À présent, je désire toujours une médaille olympique, mais pas avec la même urgence.» «La vie d’athlète n’est certainement pas palpitante. Le patinage de vitesse sur piste courte n’est pas un sport riche donc on voyage à bon marché et on séjourne dans des endroits pas chers. Cela peut être stressant, mais ce n’est pas important. Quand tout se met en place pour une course, chacun des sacrifices en vaut la peine. Mon entraîneur Nicky Gooch est comme un père pour moi et il dit qu’il n’y a qu’une chose aussi fati-gante, c’est de s’occuper d’enfants.»SACRIFICE«Je me suis entraînée avec l’équipe masculine britannique cette saison. Avant tout, c’était pour me fixer de nouveaux objectifs. Cela blesse mon ego quand ils me battent. Affronter des patineurs plus rapides et plus forts ne peut que m’aider à progresser. Ils ont été très encourageants et je ne crois pas que ce soit pure coïncidence si j’ai battu le record du monde du 500 m à Salt Lake City (États-Unis) en novembre dernier après m’être entraînée avec eux.»PROGRESSION Suivez Elise sur l’Olympic Athletes’ Hub du CIOREVUE OLYMPIQUE 51DESTINATION PYEONGCHANG