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«Turin 2006 a été une excellente expérience alors que je n’avais que 17 ans. Je n’étais pas prêt à me mesurer aux meilleurs athlètes, car je n’étais pas aussi fort qu’eux mais j’ai pu observer comment ils concourraient. J’ai été surpris par leur vitesse et la distance à laquelle ils sautaient. Ils étaient très forts et puissants. C’était vraiment impressionnant. C’est ce qui m’a incité à m’entraîner davantage et je me suis concentré d’autant plus.»COURBE D’APPRENTISSAGESuivez Akito sur l’Olympic Athletes’ Hub du CIO PYEONGCHANG«J’attends PyeongChang avec impatience. C’est très proche du Japon et j’aurai l’impression d’être à la maison, car ma famille et beaucoup de mes amis pourront venir. Je veux leur montrer ce que je fais chaque fois que je suis loin, leur montrer ce dont je suis capable. Mais j’ai encore bien des compétitions d’ici aux Jeux. Chacune est importante. Je veux aussi remporter le classement général de la Coupe du monde. C’est ce sur quoi je me concentre en ce moment.»«Je suis toujours très nerveux. Je ne suis pas trop inquiet tant qu’il n’y a pas de vent et qu’il y a du so-leil. Mais ce sont des compétitions de plein air et le vent est un facteur à considérer pour chaque saut. Je m’en sors à chaque fois en fermant les yeux et en me disant que je peux le faire. Je crois juste en moi. J’étudie aussi le zen en ce mo-ment. C’est fascinant. Cela m’aide à rester calme aussi bien au niveau de l’esprit et du corps. Je crois que ce sera excellent pour ma prépara-tion mentale.» NERFS«J’ai été très heureux de gagner l’argent aux Jeux Olympiques d’hiver à Sotchi. Cela a toujours été l’un des objectifs de ma carrière et cela a été une récompense pour mon entourage qui m’avait soutenu durant ces huit années entre Turin et Sotchi. Cela a aussi représenté un tournant pour le combiné nordique au Japon. La dernière médaille olympique remontait à vingt ans, mais après Sotchi nous avons reçu des financements et un soutien plus importants, donc ma médaille n’a pas été un événement heureux que pour moi, nous en avons tous tiré profit!» SUCCÈS OLYMPIQUE«Le saut et le ski de fond sont vraiment très différents. Il faut des compétences différentes mais je prends les choses simple-ment. Je m’entraîne énormément à l’ancienne pour développer mon corps. Je pratique le sumo, le yoga et le karaté. Ce n’est pas scientifique, mais il y a des en-seignements à tirer de ces sports traditionnels. J’apprends comment utiliser et contrôler mon corps, renforcer ma concentration et mon attention. Cela augmente ma souplesse et facilite mes mouvements corporels. Le yoga en particulier est très bon pour la souplesse mais aussi pour la puissance. Voilà le secret de mon entraînement!» ENTRAÎNEMENT DESTINATION PYEONGCHANGREVUE OLYMPIQUE 49