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impressionnant développement écono-
mique et social. À présent, 30 ans plus
tard, PyeongChang 2018 rappellera au
monde combien la République de Corée
a su faire fructifi er l’héritage de Séoul 1 988.
Lee Hee-beom, président du comité
d’organisation de PyeongChang 2018
(POCOG), estime que la ville est prête à
accueillir les «meilleurs Jeux Olympiques
d’hiver». «Nous approchons du moment
où PyeongChang va accueillir le monde
et où nous allons partager nos “nouveaux
horizons”, confi e-t-il. L ’enthousiasme
prend de l’ampleur tandis que nous
mettons la touche fi nale à nos préparatifs.
Nous voulons que ces Jeux soient les
meilleurs et nous espérons que tous ceux
qui viendront à PyeongChang, athlètes,
offi ciels, spectateurs ou volontaires,
puissent profi ter de l’hospitalité coréenne
et de ces Jeux qui annoncent le début
d’une ère olympique nouvelle, et une ère
de sports d’hiver pour l’Asie.»
Avant même de devenir ville hôte,
PyeongChang était depuis longtemps
une destination populaire en République
de Corée. Les activités de plein air y sont
possibles toute l’année même si l’hiver est
de loin la meilleure saison pour s’y rendre.
Les visiteurs y trouvent plusieurs
stations de ski ainsi que des activités
En haut et
à droite:
le programme
des épreuves
tests a exposé
les sites et les
équipements
de pointe de
PyeongChang.
Ci-dessus:
le comité
d’organisation
espère que
les Jeux
encourageront
le tourisme.
pour les non skieurs. La station de ski
d’Alpensia, construite à l’occasion des
candidatures pour les Jeux Olympiques
d’hiver de 2010 et 2014, est un complexe
touristique majeur et est dotée d’un parc
aquatique ouvert toute l’année. C’est là
aussi qu’est situé le Samyang Ranch,
la plus grande prairie d’Asie, cadre de
plusieurs fi lms coréens et autres pro-
grammes de télévision, tandis que la
ferme ovine de Daegwallyeong, avec
son cadre pittoresque aux couleurs
changeantes, est une autre destination
populaire, tout au long de l’année. Forte
d’un peu moins de 50 000 per sonnes,
PyeongChang est l’une des plus petites
villes hôtes. Ce qu’elle n’a pas en taille
est plus que compensé par ses équipe-
ments de pointe lesquels ont déjà
impressionné les athlètes et les offi ciels
lors des épreuves tests qui s’y sont
déroulées dans chaque sport d’hiver.
La toute première compétition, une
étape de la Coupe du monde FIS de ski
alpin en février 2016, a fait l’objet de
commentaires élogieux. Le président de
la Fédération Internationale de Ski (FIS),
Gian-Franco Kasper, a qualifi é de
«beauté» le centre alpin de Jeongseon et
fait l’éloge du POCOG pour cet excellent
lancement du programme des épreuves
tests. Dans l’année qui a suivi, d’autres
athlètes ont eu un avant-goût de la
manière dont leur épreuve olympique
serait organisée et sont revenus satis-
faits de l’expérience.
«Le tracé et la piste sont vraiment
bien et le public est super», s’est extasié
Benjamin Karl, snowboardeur autrichien
titulaire de deux médailles olympiques,
à propos du parc des neiges de Phoenix,
à l’issue de l’épreuve de la Coupe du
monde FIS de snowboard en février 2017.
Le même mois, Nathan Chen,
vainqueur de l’épreuve individuelle
messieurs lors des Championnats de
patinage artistique des quatre continents
de l’ISU, a déclaré à propos du palais des
glaces de Gangneung: «Le site olympique
en soi est déjà très beau. J’adore cette
patinoire.» Ces équipements font partie
d’un plan compact respectueux des
athlètes où tous les sites de compétition
sont situés à moins de 30 minutes d’un
des deux villages olympiques. Six des
douze installations sportives ont été
cons truites pour ces Jeux, tandis que six
autres ont été rénovées pour l’occasion.
La nouvelle liaison ferroviaire à grande
vitesse (KTC) qui traverse le pays d’est en
ouest améliorera encore l’expérience des
athlètes et des visiteurs. La ligne KTC
leur permettra de se rendre en moins de
deux heures de l’aéroport international
d’Incheon, principale porte d’entrée en
République de Corée, à Gangneung.
«LA VILLE EST PRÊTE
À ACCUEILLIR LES
“MEILLEURS JEUX
OLYMPIQUES D’HIVER”.»
LEE HEE-BEOM,
PRÉSIDENT DU POCOG
PYEONGCHANG 2018
32 REVUE OLYMPIQUE