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«NOUS SOMMES UN SYMBOLE D’ESPOIR POUR DES MILLIONS DE RÉFUGIÉS DANS LE MONDE ENTIER.»YONAS KINDEUN IMPORTANT TÉMOIGNAGE DE SOUTIEN Dans le cadre de son plan quadriennal 2017-2020 qui traite des principaux secteurs de déve-loppement du sport (athlètes, entraîneurs et administrateurs, promotion des valeurs olympiques, partage des connaissances et participation aux Jeux), la Solidarité Olympique a ajouté deux nouveaux programmes pour les athlètes à son ca-talogue. Avec les programmes de soutien aux athlètes réfugiés et de transition pro-fessionnelle des athlètes, le CIO s’engage à soutenir les athlètes d’origine toujours plus diverse tant dans leur vie sportive ac-tuelle qu’en vue de celle qui suivra la com-pétition. Tandis que ce dernier programme a été conçu pour aider les athlètes ayant récemment pris leur retraite ou sur le point de quitter la scène sportive à trouver une nouvelle orientation, le soutien aux athlètes réfugiés a pris naissance à l’occasion d’une magnifi que initiative lors des Jeux Olympiques de Rio 2016. Dans un élan sans précédent dans l’histoire des Jeux, dix réfugiés ont été identifi és par le CIO pour former la première équipe olympique des réfugiés à prendre part aux Jeux sous le drapeau olympique. Ce parcours collectif, source d’inspiration qui les a conduits des confl its et de la pauvreté vers le plus grand spectacle sportif de la Terre, a représenté un formidable geste de solidarité, attirant l’attention sur le sort de millions de réfugiés de par le monde et prouvant à nouveau que le sport est un symbole d’espoir dans les situations les plus désespérées. C’est dans cet esprit que le CIO a décidé de poursuivre ses efforts en étendant son soutien non seulement aux réfugiés ayant pris part aux Jeux à Rio mais aussi à tous les réfugiés du monde grâce au programme de soutien aux athlètes réfugiés.Doté d’un budget total de 3 millions d’USD répartis sur quatre ans, ce pro-gramme s’adresse à tous les Comités Nationaux Olympiques (CNO) dont les pays accueillent des réfugiés et qui se sont engagés à aider le CIO à identifi er et à soutenir des athlètes réfugiés. Sous réserve du respect de ces deux critères et que le demandeur soit un réfugié offi cielle-ment reconnu par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et qu’il ou elle soit un athlète de haut niveau, une bourse individuelle d’en-traînement pourra lui être attribuée. Elle vise à prendre en charge des frais d’en-traînement et d’entraîneur. Une allocation de voyage fi xe peut aussi être demandée pour faciliter la participation aux compéti-tions de haut niveau dans le monde entier. Ayant ainsi bénéfi cié du fi nancement de la Solidarité Olympique pour les Jeux de Rio 2016, Yonas Kinde, marathonien né en Éthiopie, membre de l’équipe olympique des réfugiés, est convaincu que ce nouveau programme est une chance pour beaucoup d’athlètes qui vivent une situation comme la sienne. «Le programme de la Solidarité Olympique a représenté un immense soutien fi nancier dans ma préparation pour Rio, confi e-t-il. Avant les Jeux, j’ai pris part à un stage d’entraînement de trois semaines en Suisse dont la moitié a été fi nancée par la Solidarité Olympique.» «J’ai pu louer un appartement et acheter de l’équipement, précieux pour ma préparation en vue des Jeux.» LA REVUE OLYMPIQUE S’EST ENTRETENUE AVEC DEUX OLYMPIENS À PROPOS DES DEUX PROGRAMMES LANCÉS PAR LA SOLIDARITÉ OLYMPIQUE POUR AIDER LES ATHLÈTES RÉFUGIÉS ET POUR LA TRANSITION PROFESSIONNELLE DES ATHLÈTES.Ci-contre:la Solidarité Olympique continue à soutenir les membres de l’équipe olympique des réfugiés après Rio 2016.64 REVUE OLYMPIQUE SOLIDARITÉ OLYMPIQUE